Rappelons qu’en mars 2018, le gouvernement avait instauré une taxe à l’exportation sur les exportations de noix de cajou brutes à hauteur de 35 FCFA par kilo afin de soutenir le développement de la filière (voir Le Burkina Faso taxe 35 FCFA le kilo de noix de cajou exporté).
Troisième produit agricole à l’exportation, après le coton et le sésame, le cajou est une filière encore peu performante marquée par la faiblesse des rendements, de la transformation et de la commercialisation. Toutefois, la production de cajou a progressé de 13% en 2018 à à 85 000 tonnes et le taux de transformation de 40% à 7000 tonnes, soit environ 8% des noix de cajou brutes.
Dernière modification le jeudi, 21 mai 2020