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Le ministre de l’Agriculture et des Aménagements hydrauliques, Jacob Ouédraogo, a présidé la cérémonie d’ouverture de l’atelier de validation de la stratégie nationale de développement de la filière anacarde au Burkina Faso. C’était ce vendredi 28 décembre 2018, dans la salle de conférence dudit ministère.

Troisième produit agricole d’exportation après le coton et le sésame, l’anacarde est une filière qui contribue à la réduction de la pauvreté et se présente comme un produit à fort potentiel économique pour les zones productrices et pour le Burkina Faso. Sa production, concentrée dans les régions des Hauts-Bassins, des Cascades et du Sud-Ouest, a connu une augmentation appréciable ces dernières années. Elle est passée de 50 000 tonnes en 2012 à plus de 100 000 tonnes en 2017.

Au cours de la même période, les exportations en valeur de la noix de cajou sont passées de 16 milliards de F CFA en 2012 à environ 67 milliards de F CFA en 2016, soit une croissance de plus de 32% par an.

Ces bons chiffres cachent cependant des difficultés qui freinent le développement de la filière. Il s’agit notamment de l’indisponibilité de matériel végétal à haut rendement, de la faible maîtrise des bonnes pratiques de production, de la persistance des attaques parasitaires sur les plantes, de la faible maîtrise des techniques de transformation, des difficultés d’accès des unités de transformation à la matière première et du coût élevé des chaînes de transformation.
A ces difficultés se greffent le faible niveau d’organisation du marché de la noix brute de cajou et les difficultés d’accès au financement.

C’est donc pour venir à bout de ces contraintes et conscientes du rôle important que joue la filière anacarde dans l’économie du Burkina Faso, que les autorités ont décidé de doter le pays d’un référentiel unique d’intervention des différentes parties prenantes. Il s’agit de la Stratégie nationale de développement de la filière anacarde. Selon le ministre de l’Agriculture et des Aménagements hydrauliques, Jacob Ouédraogo, cette stratégie aura pour vocation d’encadrer les différentes interventions, mais aussi et surtout d’identifier les leviers à actionner pour un développement durable et équitable de la filière.

L’atelier, qui s’est tenu ce vendredi 28 décembre 2018, a donc été l’occasion de procéder à la validation de la stratégie. Il s’est agi de présenter le document aux participants, de recueillir leurs observations et de formuler des suggestions et recommandations pour l’opérationnalisation de la stratégie.

L’anacarde, une filière juteuse à développer

A en croire le ministre Jacob Ouédraogo, l’Etat burkinabè nourrit de grandes ambitions pour la filière anacarde. Et ce, d’autant plus que l’Afrique représente plus de 60% de la production mondiale et presque la totalité de l’offre mondiale de noix brute de cajou. C’est pourquoi, en collaboration avec le ministère de l’Environnement, son département met actuellement en œuvre un projet de création de 25 000 hectares de vergers d’anacardes dans le bassin de la Comoé. Ce qui permettra d’accroître de façon significative la production d’anacarde dans les cinq prochaines années.

De plus, le ministère de l’Agriculture ambitionne d’étendre la production de l’anacarde dans les régions du Centre-Est, de l’Est, du Centre-Sud et de la Boucle du Mouhoun, où les conditions agro-climatiques sont favorables.

Ces efforts combinés à la Stratégie nationale de développement de la filière anacarde permettront au Burkina Faso de se positionner comme un acteur émergent de la filière en Afrique.

Ce qui n’est pas pour déplaire à Minata Koné, présidente de l’Interprofession de l’anacarde, qui a souligné que tous les pays leaders dans la sous-région se sont dotés d’une stratégie. Ce qui leur a permis de booster leurs productions.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

Dernière modification le jeudi, 21 mai 2020

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