La cérémonie d'ouverture a été présidée par le haut-commissaire de la province de la Sissili Aristide Sié KAM, représentant madame le gouverneur du Centre Ouest. Dans son mot, il a invité les acteurs à rester mobilisés derrière le CBA et à adhérer au processus d’instauration des agréments qui devrait permettre de résoudre un certain nombre de difficultés.

Pour deux cent(200) participants attendus au départ, ce sont deux cent dix(210) participants qui ont répondu présents à cette rencontre de concertation.

Deux communications majeures ont été présentées. Il s'agit notamment de celle du Directeur général du CBA, Monsieur Joseph Zerbo qui s'est appesanti sur les missions, les attributions, l’organisation, le fonctionnement et les défis de la structure qu'il dirige. La seconde communication a été présentée par Monsieur Mathué BADIEL, Directeur de la Coordination et de la Veille des Marchés au CBA. Au cours de cette communication, il est revenu de long en large sur les agréments professionnels. En tout, l’on retient trois catégories d’agréments. Il s'agit :

de l'agrément de catégorie A pour les exportateurs de la noix brute de cajou,

celui de catégorie B pour les grossistes,

et celui de catégorie C pour les transformateurs.

Cette seconde communication a ainsi permis aux acteurs d'appréhender les conditions d’obtention de ces agréments, ses avantages et la nécessité pour la filière anacarde du Burkina Faso de se mettre en phase avec le reste du monde. Ces échanges ont ainsi permis aux acteurs de comprendre que les acteurs ne sont pas opposés à la mise en place des agréments professionnels dans la filière. A bâton rompu, les parties prenantes à cette rencontre ont pu aplanir les divergences concernant certains points relatifs aux agréments professionnels. Le Directeur général du Conseil Burkinabè de l’Anacarde a insisté sur la volonté du gouvernement de professionnaliser la filière anacarde et de faire d’elle un véritable levier de développement. Il les a rassurés de prendre en compte leurs observations.