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La structuration de la filière cajou du Burkina Faso se poursuit. La campagne de commercialisation 2020 de noix de cajou au pays des hommes intègres a débuté samedi 29 février, à Orodara, sous le thème « Développement durable de la filière anacarde au Burkina Faso : défis et perspectives de la régulation » avec un prix bord champ fixé à FCFA 330 le kilogramme. Le gouvernement entend profiter de cette campagne pour assainir le marché national, veiller à la qualité des produits et structurer la filière de l’anacarde dans le pays, souligne un communiqué du ministère du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat.

Premièrement, le gouvernement entend utiliser l’argent collecté entre 2018 et le 6 janvier 2020 pour consolider la filière. Il s’agit d’un prélèvement sur les exportations de noix de cajou brute de l’ordre de FCFA 25/kg, qui a rapporté près de FCFA 5,7 milliards (€ 8,7 millions). Deuxièmement, grâce à l’argent collecté, l’Etat a mis en place le Conseil burkinabè de l’anacarde (CBA) -opérationnel depuis le 30 octobre dernier- il s’agit d’un établissement public à caractère économique destiné à accompagner les acteurs de la filière, et destiné à structurer la filière cajou du pays (Lire : Cajou : création du Conseil burkinabè de l’anacarde au Burkina Faso).

« En matière de régulation, je puis vous assurer que les choses vont changer cette année. Les acteurs qui pratiquent les achats bord champ et qui ne respectent pas la règlementation commerciale seront traqués et répondront de leurs actes », précise à LeFaso.net le ministre du Commerce, Harouna Kaboré. En effet, ce sera le troisième point, une brigade mobile de contrôle économique et de la répression des fraudes (BMCRF) aura la charge de veiller au respect de la règlementation économique et demande à chacun d’aider la centaine d’agents présente sur le terrain, pour appeler le numéro vert de Ouagadougou (80 00 11 84/85) ou celui de Bobo-Dioulasso (80 00 11 86) disponibles 24h/24.

Le cajou est le troisième produit agricole d’exportation du Burkina Faso (après le coton et le sésame). Il s’agit donc d’un produit à fort potentiel économique, qui a généré FCFA 117,11 milliards (€ 178 millions) en 2018 contre FCFA 99,56 milliards (€ 151,5 millions) en 2017. Chaque année, 45 000 ménages produisent sur 255 000 hectares (ha) près de 100 000 tonnes (t) de cajou. Plus précisément, la production a atteint 95 000 tonnes en 2019, en hausse de 11,8 % par rapport à 2018. Certes la transformation est encore timide mais elle progresse. De 5 000 tonnes en 2017, elle a grimpé à 9 000 tonnes en 2019. En outre, elle mobilise près de 11 000 emplois directs parmi lesquels 92 % sont des femmes.

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